L’été 2018 a été marqué par la persistance quasi continue de températures supérieures aux valeurs saisonnières* et par une vague de chaleur qui a concerné l’ensemble du pays du 24 juillet au 8 août.
Malgré quelques rafraîchissements ponctuels principalement en juin et en août, les températures sont généralement restées supérieures aux normales, notamment sur un large quart nord-est où elles ont souvent été 2 à 3 °C au-dessus des normales.
En moyenne sur la saison et sur la France, la température a été supérieure à la normale*, de près de 2 °C, plaçant 2018 au 2nd rang des étés les plus chauds depuis 1900, loin derrière 2003 (+ 3,2 °C).
De la région parisienne aux Hauts-de-France, l’écart à la normale en 2018 a été plus proche de celui de 2003 avec seulement quelques dixièmes de degrés d’écart. On a relevé plus de 30 °C durant 26 jours à Paris-Montsouris cet été et durant 21 jours en 2003. De même à Lille-Lesquin (Nord), les maximales ont dépassé 30 °C durant 15 jours cet été et 11 jours en 2003.(Cliquer sur le diagramme pour l’agrandir)
La pluviométrie a été contrastée. Malgré un mois d’août globalement peu arrosé hormis des Cévennes à la région Provence – Alpes – Côte d’Azur et en Corse, les précipitations de cet été ont été excédentaires sur l’est de la Bretagne et les Pays de la Loire, le sud de l’Aquitaine et de Midi-Pyrénées ainsi que sur les régions méditerranéennes. Elles ont en revanche été déficitaires des côtes normandes aux frontières du Nord et du Nord-Est ainsi que sur le centre du pays. Ce déficit associé aux fortes températures a ainsi contribué à un assèchement important des sols superficiels sur le quart nord-est du pays.
En moyenne, sur la France et sur la saison, la pluviométrie est à ce jour légèrement déficitaire* acheter cialis belgique sans ordonnance.
L’ensoleillement, excédentaire** sur la quasi-totalité du pays, a été exceptionnel sur le nord, le nord-est et le centre de l’Hexagone, où il est proche des records de 2003, voire d’ores et déjà localement supérieur comme au Touquet (Pas-de-Calais), à Langres (Haute-Marne), Bourges (Cher) et Nevers (Nièvre). Il a été plus conforme à la saison sur le piémont pyrénéen, la région Provence – Alpes – Côte d’Azur et la Corse.
* moyenne de référence 1981-2010
** moyenne de référence 1991-2010
Cumul saisonnier des durées d’ensoleillement à Nevers en été de 1991 à 2018
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SOURCE: Météo France