Le vent a commencé à souffler sur la côte et sur les sommets pyrénéens. Il est attendu en plaine en Béarn dans la soirée. La préfecture a diffusé un bulletin de vigilance météo jaune vents violents sur le département.
Ceux qui habitent sur la côte basque subissent les bourrasques de vent depuis le petit matin ce mercredi. « Des rafales allant jusqu’à 100 km/h ont été enregistrées à la pointe de Socoa », indique Philippe Valat, prévisionniste chez Météo France.
La préfecture a d’ailleurs diffusé un bulletin de vigilance jaune vents violents, indiquant que les rafales pourront atteindre 100 à 130 km/h « à leur apogée » en montagne, voir 150 km/h. ed-hrvatski.com
Pluie et vent dans la soirée en plaine
Des bourrasques sont enregistrées depuis 5 heures du matin à Iraty.Un vent qui a atteint dans la matinée les hauteurs de la station de la Pierre-Saint-Martin avec des rafales de 90 à 100 km/h. « Il s’agit d’un flux du Sud avec l’avant un fond froid issu de la dépression Gisèle », précise le prévionniste.
Ces vents touchent tous les sommets depuis ce mercredi après-midi: Barétous, Aspe, Ossau. Il va ensuite déferler vers Oloron, Arudy…
Jusqu’à minuit passé
En plaine, cet épisode venteux est attendu dans la soirée en Béarn. « Nous allons subir des précipitations plus importantes et brutales vers 18 heures ou 19 heures. Le vent va s’orienter brutalement à l’Ouest et va souffler en rafales. »
L’alerte couvre une période allant de ce mercredi 17 heures à jeudi, passé minuit. Soulignant qu’en journée, le vent du sud « se renforce peu à peu », le bulletin de la préfecture prévient qu’en fin d’après-midi et première partie de la nuit, le vent sera à « son apogée ».
Les services de l’Etat mettent en garde sur les conséquences de cette météo, indiquant que les toitures et les cheminées « peuvent être endommagées », que des branche d’arbres « risquent de se rompre ». Attention également sur les routes, où les véhicules pourraient être « déportés » à cause des rafales de vent, et le réseau secondaire routier en zone forestière pourrait être lui « perturbé ».
Source: La République des Pyrénées