Source La Chaîne Météo.
L’hiver météorologique, qui s’étend du 1er décembre au 28 février est terminé. C’est donc le moment de dresser le bilan de cette saison hivernale qui s’est révélée conforme à nos prévisions saisonnières. Un hiver dans les normes, sans excès de douceur ou de froid.
A l’échelle de la France, la température moyenne de cet hiver 2014-2015 est très proche de la normale calculée sur la période 1981-2010 puisqu’on observe un très faible excédent de 0,1°C. La pluviométrie de cet hiver est elle aussi proche de la normale avec un excédent de l’ordre de 5%. Enfin l’ensoleillement présente un déficit de 6% par rapport à la normale 1981-2010.
Un mois de décembre un peu sec, janvier et février plus arrosés
Après un mois de décembre relativement sec, les pluies ont été plus marquées en janvier et en février, avec le défilé de nombreuses perturbations atlantiques. A la fin du mois de février, les pluies et abondantes chutes de neige ont provoqué quelques inondations au pied des Pyrénées : il est tombé en 3 jours l’équivalent d’un mois de pluies sur le pays basque et le Béarn. Seul le Languedoc Roussillon a connu un hiver très déficitaire en eau en raison d’une tramontane persistante et asséchante ed-danmark.com. Enfin en montagne, après un mois de décembre clément, laissant craindre le pire, la suite de la saison hivernale s’est montrée beaucoup plus favorable avec d’abondantes chutes de neige.
Un début d’hiver doux, un mois de février assez froid
Les températures se sont montrées plutôt douces pour la saison jusqu’à la mi-janvier, à l’exception d’une courte période froide du 27 décembre au 1er janvier. Après la mi-janvier, les températures ont accusé une baisse sensible sans connaître de période de grand froid. Au total, on constate un léger déficit thermique sur le quart sud-ouest du pays tandis que le Nord-est a été plus favorisé, notamment la plaine d’Alsace où les nuages très nombreux ont empêché les températures de descendre très bas les matins (absence de rayonnement nocturne).
Ensoleillement : le Languedoc Roussillon privilégié
Enfin l’ensoleillement s’est montré plus généreux à l’ouest qu’à l’est du territoire, avec un excédent plus important en direction du Languedoc Roussillon où la tramontane a permis au soleil de briller assez facilement. La Bretagne a également été également favorisée, à la faveur de pressions assez élevées sur l’ensemble de l’hiver, grâce à l’influence de l’anticyclone des Açores. Mais la circulation de nombreuses perturbations des Îles Britanniques à l’Europe centrale a pénalisé les régions les plus à l’Est avec une insolation assez faible.